阴阳眼简介:民国时期,有日本武士向中国武术界挑衅,打败了不少武术人士,气焰日益嚣涨,同时欺压贫民,经营不法行当,时有霍家拳掌门率子弟抗争;更有第三子元甲因身体虚弱,被父勒令弃武学文,在老夫子的帮助启发下,竟无师自通,自创迷踪拳法.最后父子二人联手击毙了众多日本武士......
阴阳眼简介:民国时期,有日本武士向中国武术界挑衅,打败了不少武术人士,气焰日益嚣涨,同时欺压贫民,经营不法行当,时有霍家拳掌门率子弟抗争;更有第三子元甲因身体虚弱,被父勒令弃武学文,在老夫子的帮助启发下,竟无师自通,自创迷踪拳法.最后父子二人联手击毙了众多日本武士......
回复 :导演德里克·贾曼的辞世遗作《蓝》,记录下了他罹患艾滋后的最后岁月。此时的贾曼已经双目失明,面对他的是死亡的颜色——这忧郁的蓝。影片从始至终都是满眼的蓝色,也是唯一的颜色。无画面无情节,也没有对白没有人物,除了诗性的背景音乐和贾曼宁静安详的自白。贾曼用这种极端的“反电影”形式,向我们讲述他最后的岁月:是嘈杂烦躁的医院声,也是岸边孤独深沉的海浪声;是他面对死亡时毫无怨言的沉默,也是他不舍离开深爱恋人的不忍与决绝。他说:“我献给你们这宇宙的蓝色,蓝色,是通往灵魂的一扇门,无尽的可能将变为现实”,这也是贾曼与世长辞时,留给我们最后的“蓝色”。
回复 :Walden (Diaries, Notes & Sketches) de Jonas Mekas États-Unis, 1969, 16mm, 180’, nb et coul., vostf filmé entre 1964 et1968, monté en 1968-1969Walden est le premier des journaux de Jonas Mekas, rassemblés sous le titre générique Diaries, Notes & Sketches – le premier monté, même si Lost Lost Lost, achevé en 1976, montre la période précédente, de 1949 à 1963.« Depuis 1950, je n’ai cessé de tenir mon journal filmé. Je me promenais avec ma Bolex en réagissant à la réalité immédiate : situations, amis, New York, saisons. […] Walden contient le matériel tourné de 1964 à 1968 monté dans l’ordre chronologique. La bande-son utilise les sons enregistrés à la même époque : voix, métro, bruits de rues, un peu de Chopin (je suis un romantique) et d’autres sons, significatifs ou non. »Jonas Mekas« Je n’ai pas disposé de ces longues plages de temps nécessaires à la préparation d’un scénario, puis au tournage, puis au montage, etc. Je n’ai eu que des bribes de temps qui ne m’ont permis de tourner que des bribes de film. Toute mon œuvre personnelle est devenue comme une série de notes. Je me disais : je vais faire tout ce que je peux aujourd’hui, parce que sinon je ne trouverai pas d’autre moment libre avant des semaines. Si je peux filmer une minute, je filme une minute. Si je peux filmer dix secondes, je filme dix secondes. Je prends ce que je peux, désespérément. Mais pendant longtemps, je n’ai pas visionné ce que je filmais et emmagasinais ainsi. Je me disais que tout ce que je faisais, c’était de l’entraînement. »Jonas Mekas, 1972« Walden de Jonas Mekas s’impose, près de trente ans plus tard, comme un document cinématographique essentiel de la vie artistique new-yorkaise à l’une de ses époques les plus grandioses. Sans jamais choquer ni se confesser, Mekas a imprégné chaque instant de ce très long film des nuances de sa personnalité. Parmi un vaste éventail de personnages, pour la plupart non nommés ou simplement appelés par leur prénom – bien que certains soient mondialement célèbres –, le seul portrait psychologique est celui du cinéaste lui-même : un poète lituanien exilé, fasciné et torturé par sa lente américanisation. Le film est dominé par un rythme staccato nerveux qui s’épanche régulièrement en grandes exaltations. En accumulant massivement des images, Mekas s’est constitué des archives uniques en leur genre pour assembler ce journal visuel, le premier d’une longue série. Aucun autre film ne restitue à ce point la sensation propre à ce temps et à ce lieu, telle qu’on peut la retrouver en regardant le film aujourd’hui. En tant que personnage secondaire apparaissant régulièrement devant la caméra de mon ami, je suis conscient combien sa représentation des autres reste fragmentaire et elliptique, et cependant ces images sont devenues pour moi les indices visuels les plus forts de la personne que j’étais il y a trente ans. Ceci est peut-être la clé de l’œuvre de Mekas : sa découverte d’une forme cinématographique laissant transparaître ses changements d’humeur, sans imposer un masque cohérent de lui-même. Il a ainsi construit une oeuvre qui laisse les autres apparaître dans leur ambiguïté phénoménale. »P. Adams Sitney, 1996, Le Livre de Walden, éd. Paris Expérimental, 1997« Disons que, cinématographiquement parlant, il n’y a peut-être rien de plus beau que les trois premiers plans de Walden : des arbres dans un parc bleuté par les reflets du soleil d’hiver, la neige et l’aube du printemps ; du temps, proustien ou haché en haïku, du temps qui tient dans la main, du souvenir partout. »Philippe Azoury, « Vivace Jonas Mekas », Libération, 31 octobre 2000
回复 :故事讲述一个小男孩为了救他最好的朋友,犯下了一桩谋杀案,他被迫离开家乡,离开了她。15年后,他忘记了自己的过去,转而加入了当地的一个帮派。当他最好的朋友搬到城市,做起了私人侦探的工作后,她偶然发现他的失踪报告,并决定去寻找那个救了她一命的男孩。