欧美 日韩 中字 国产
地区:香港
  类型:感动
  时间:2025-07-16 19:09:43
剧情简介

一群大盗在抢劫了一辆运黄金的马车后,欧美首领本·韦德(格伦·福特 饰)在小镇上大意被捕。小镇警官并没有高兴多久,欧美因为将韦德成功地送上法庭受审成了非常棘手的难题。正遭遇经济危机的农场主丹•埃文斯(凡·赫夫林 饰)为了一笔可观的佣金,加入了押送韦德的队伍。在等待3:10去往尤 马镇火车的过程中,押送的队伍面临韦德同伙的生死威胁,而且,韦德向丹提出了更好的价钱。面临金钱、生死和道义,他究竟会如何选择? 最终押送之旅又将如何结束?

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明星主演
曲佑良
小月
徐静蕾
最新评论(712+)

克里斯泰尔盖尔

发表于5分钟前

回复 :


刘熙烈

发表于1分钟前

回复 :马克(达里奥 葛兰帝内提Darío Grandinetti饰)和贝尼诺(加维埃尔·卡马拉Javier Cámara饰)在一场表演前都被深深感动。马克眼里泪光点点,坐在旁边的贝尼诺看到,心里被某种柔软的感情击到。本以为是萍水相逢,却不料这两个同病相怜的男人日后还有交集。马克的女友莉迪亚(罗萨里奥·福罗雷斯Rosario Flores饰)本是一个职业斗牛士,比赛场上的意外令她变成了植物人。现在莉迪亚就躺在贝尼诺的诊所里接受治疗。马克每天来到这里,盼望莉迪亚能苏醒过来。其实,贝尼诺也在这里守着他的爱情,一守就是四年。女孩阿里西亚(蕾欧诺·瓦特林 Leonor Watling饰)是一个芭蕾舞女生,贝尼诺曾经住在她的舞蹈室的对面,每天对翩翩倩影暗暗心动。当女孩遇到车祸变成植物人之后,贝尼诺每天都对她说话,相信她能听到的信念在他心中从未动摇。两个男人,此刻都有相同的孤独,相同的处境,友谊在酝酿积聚。然而没想到,离开不多时的马克却接连收到噩耗,就连贝尼诺,也陷入了命运的漩涡。


珍尼弗温拿斯

发表于1分钟前

回复 :Walden (Diaries, Notes & Sketches) de Jonas Mekas États-Unis, 1969, 16mm, 180’, nb et coul., vostf filmé entre 1964 et1968, monté en 1968-1969Walden est le premier des journaux de Jonas Mekas, rassemblés sous le titre générique Diaries, Notes & Sketches – le premier monté, même si Lost Lost Lost, achevé en 1976, montre la période précédente, de 1949 à 1963.« Depuis 1950, je n’ai cessé de tenir mon journal filmé. Je me promenais avec ma Bolex en réagissant à la réalité immédiate : situations, amis, New York, saisons. […] Walden contient le matériel tourné de 1964 à 1968 monté dans l’ordre chronologique. La bande-son utilise les sons enregistrés à la même époque : voix, métro, bruits de rues, un peu de Chopin (je suis un romantique) et d’autres sons, significatifs ou non. »Jonas Mekas« Je n’ai pas disposé de ces longues plages de temps nécessaires à la préparation d’un scénario, puis au tournage, puis au montage, etc. Je n’ai eu que des bribes de temps qui ne m’ont permis de tourner que des bribes de film. Toute mon œuvre personnelle est devenue comme une série de notes. Je me disais : je vais faire tout ce que je peux aujourd’hui, parce que sinon je ne trouverai pas d’autre moment libre avant des semaines. Si je peux filmer une minute, je filme une minute. Si je peux filmer dix secondes, je filme dix secondes. Je prends ce que je peux, désespérément. Mais pendant longtemps, je n’ai pas visionné ce que je filmais et emmagasinais ainsi. Je me disais que tout ce que je faisais, c’était de l’entraînement. »Jonas Mekas, 1972« Walden de Jonas Mekas s’impose, près de trente ans plus tard, comme un document cinématographique essentiel de la vie artistique new-yorkaise à l’une de ses époques les plus grandioses. Sans jamais choquer ni se confesser, Mekas a imprégné chaque instant de ce très long film des nuances de sa personnalité. Parmi un vaste éventail de personnages, pour la plupart non nommés ou simplement appelés par leur prénom – bien que certains soient mondialement célèbres –, le seul portrait psychologique est celui du cinéaste lui-même : un poète lituanien exilé, fasciné et torturé par sa lente américanisation. Le film est dominé par un rythme staccato nerveux qui s’épanche régulièrement en grandes exaltations. En accumulant massivement des images, Mekas s’est constitué des archives uniques en leur genre pour assembler ce journal visuel, le premier d’une longue série. Aucun autre film ne restitue à ce point la sensation propre à ce temps et à ce lieu, telle qu’on peut la retrouver en regardant le film aujourd’hui. En tant que personnage secondaire apparaissant régulièrement devant la caméra de mon ami, je suis conscient combien sa représentation des autres reste fragmentaire et elliptique, et cependant ces images sont devenues pour moi les indices visuels les plus forts de la personne que j’étais il y a trente ans. Ceci est peut-être la clé de l’œuvre de Mekas : sa découverte d’une forme cinématographique laissant transparaître ses changements d’humeur, sans imposer un masque cohérent de lui-même. Il a ainsi construit une oeuvre qui laisse les autres apparaître dans leur ambiguïté phénoménale. »P. Adams Sitney, 1996, Le Livre de Walden, éd. Paris Expérimental, 1997« Disons que, cinématographiquement parlant, il n’y a peut-être rien de plus beau que les trois premiers plans de Walden : des arbres dans un parc bleuté par les reflets du soleil d’hiver, la neige et l’aube du printemps ; du temps, proustien ou haché en haïku, du temps qui tient dans la main, du souvenir partout. »Philippe Azoury, « Vivace Jonas Mekas », Libération, 31 octobre 2000


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