一名年轻女佣在酒店邂逅了一位贵族并迅速与其坠入情网,免费后跟随其来到海边的私人庄园,免费她渐渐发觉庄园的女管家并不待见她,丈夫身上也仿佛有着不可告人的秘密,她感到庄园中前任女主人丽贝卡的影子无处不在,在她濒临崩溃之际,丽贝卡死亡的真相也逐渐浮出水面…原版由阿尔弗雷德·希区柯克执导,劳伦斯·奥利弗、琼·芳登主演,基于达夫妮·杜穆里埃所著同名小说改编。
一名年轻女佣在酒店邂逅了一位贵族并迅速与其坠入情网,免费后跟随其来到海边的私人庄园,免费她渐渐发觉庄园的女管家并不待见她,丈夫身上也仿佛有着不可告人的秘密,她感到庄园中前任女主人丽贝卡的影子无处不在,在她濒临崩溃之际,丽贝卡死亡的真相也逐渐浮出水面…原版由阿尔弗雷德·希区柯克执导,劳伦斯·奥利弗、琼·芳登主演,基于达夫妮·杜穆里埃所著同名小说改编。
回复 :1988年4月,两名携带武器的银行劫匪与德国警察周旋54小时,这场人质劫持事件最终演变为枪击案,并导致三人死亡
回复 :毕业前一天,各怀心事的大四毕业生们在略显混乱的校园中上演了一幕幕主旨与情节各不相同的离别戏……正在筹备毕业话剧的张冲(吴建飞 饰)面对暗恋多年的同学小夏(张嘉倪 饰)始终没有机会,然而小夏男友蓝凯在毕业前的背叛似乎给了张冲新的可能;主唱郝飞(大张伟 饰)与搭档们欲连续数十小时演唱挑战纪录;文学系高材生田甜忙着为灾区募捐,而被她指责为抠门苏浩的正为了还清父亲的钱款四处奔忙;农村出身的立禾与学校投资商(曾江 饰)的女儿恋爱却被对其父阻止;痴迷网络游戏的“战神”则依旧对一切视而不见,放弃学业令父亲焦虑不已。告白与分离,顿悟与成长,奋斗与抉择,在这个夏日的离别校园中一一上演……
回复 :Walden (Diaries, Notes & Sketches) de Jonas Mekas États-Unis, 1969, 16mm, 180’, nb et coul., vostf filmé entre 1964 et1968, monté en 1968-1969Walden est le premier des journaux de Jonas Mekas, rassemblés sous le titre générique Diaries, Notes & Sketches – le premier monté, même si Lost Lost Lost, achevé en 1976, montre la période précédente, de 1949 à 1963.« Depuis 1950, je n’ai cessé de tenir mon journal filmé. Je me promenais avec ma Bolex en réagissant à la réalité immédiate : situations, amis, New York, saisons. […] Walden contient le matériel tourné de 1964 à 1968 monté dans l’ordre chronologique. La bande-son utilise les sons enregistrés à la même époque : voix, métro, bruits de rues, un peu de Chopin (je suis un romantique) et d’autres sons, significatifs ou non. »Jonas Mekas« Je n’ai pas disposé de ces longues plages de temps nécessaires à la préparation d’un scénario, puis au tournage, puis au montage, etc. Je n’ai eu que des bribes de temps qui ne m’ont permis de tourner que des bribes de film. Toute mon œuvre personnelle est devenue comme une série de notes. Je me disais : je vais faire tout ce que je peux aujourd’hui, parce que sinon je ne trouverai pas d’autre moment libre avant des semaines. Si je peux filmer une minute, je filme une minute. Si je peux filmer dix secondes, je filme dix secondes. Je prends ce que je peux, désespérément. Mais pendant longtemps, je n’ai pas visionné ce que je filmais et emmagasinais ainsi. Je me disais que tout ce que je faisais, c’était de l’entraînement. »Jonas Mekas, 1972« Walden de Jonas Mekas s’impose, près de trente ans plus tard, comme un document cinématographique essentiel de la vie artistique new-yorkaise à l’une de ses époques les plus grandioses. Sans jamais choquer ni se confesser, Mekas a imprégné chaque instant de ce très long film des nuances de sa personnalité. Parmi un vaste éventail de personnages, pour la plupart non nommés ou simplement appelés par leur prénom – bien que certains soient mondialement célèbres –, le seul portrait psychologique est celui du cinéaste lui-même : un poète lituanien exilé, fasciné et torturé par sa lente américanisation. Le film est dominé par un rythme staccato nerveux qui s’épanche régulièrement en grandes exaltations. En accumulant massivement des images, Mekas s’est constitué des archives uniques en leur genre pour assembler ce journal visuel, le premier d’une longue série. Aucun autre film ne restitue à ce point la sensation propre à ce temps et à ce lieu, telle qu’on peut la retrouver en regardant le film aujourd’hui. En tant que personnage secondaire apparaissant régulièrement devant la caméra de mon ami, je suis conscient combien sa représentation des autres reste fragmentaire et elliptique, et cependant ces images sont devenues pour moi les indices visuels les plus forts de la personne que j’étais il y a trente ans. Ceci est peut-être la clé de l’œuvre de Mekas : sa découverte d’une forme cinématographique laissant transparaître ses changements d’humeur, sans imposer un masque cohérent de lui-même. Il a ainsi construit une oeuvre qui laisse les autres apparaître dans leur ambiguïté phénoménale. »P. Adams Sitney, 1996, Le Livre de Walden, éd. Paris Expérimental, 1997« Disons que, cinématographiquement parlant, il n’y a peut-être rien de plus beau que les trois premiers plans de Walden : des arbres dans un parc bleuté par les reflets du soleil d’hiver, la neige et l’aube du printemps ; du temps, proustien ou haché en haïku, du temps qui tient dans la main, du souvenir partout. »Philippe Azoury, « Vivace Jonas Mekas », Libération, 31 octobre 2000